Ma petite sœur bien aimée - oh oh oh
Viens un peu ici m'écouter - oh oh oh
Je t'aime bien mais tu me désoles - oh oh oh
Car tu ne fais rien à l'école !
À toi de choisir ce que tu veux devenir - ah oui alors
Quelqu'un dont on parle et qu'on admire - tout à fait d'accord
Ou simplement un petit animal qui ne sait rien et qui se tient très mal
Mais si tu prends la première solution - oui bien sûr
Tu dois apprendre tes leçons - je ne veux pas apprendre les leçons
Ma petite sœur bien aimée - oui oui
Prends conseil de ton frère aîné - je veux bien je veux bien
Pour trouver plus tard un mari - oh j'ai le temps
Faut savoir la géométrie - menteur
À toi de choisir ce que tu veux devenir
Mais il faut bûcher pour réussir - à qui le dis-tu
Savoir les chefs lieux des départements - tu le sais toi
Et conjuguer un verbe à tout les temps
Si l'on voyait que tu comptes sur tes doigts - comme toi
Tous tes copains riraient de toi - tu parles ils font tous comme moi
Oh oh oh x3
Mais si tu fais bien tes devoirs
Tu n'as pas de crainte à avoir
Le succès te tendra les bras
Et moi je serai fier de toi - oh oh oh x3
De son chapeau il a retiré
Un oiseau blanc qui s´est envolé
Et fascinée elle...
Comme une enfant voit l´oiseau
Qu´elle aimait revenir au printemps
Comme une enfant elle a vu
S´envoler les mains gantées de blanc
D´un bout de corde
D´un morceau d´osier
D´une arbalète il a fabriqué
Et terrifiée elle...
Comme une enfant voit l´oiseau
Prisonnier de la fleur au printemps
Comme une enfant elle a vu
Retourner les mains gantées de blanc
Sous les bravos il s´est incliné
Et sans un mot il s´en est allé
Les larmes aux yeux elle...
Comme une enfant elle a vu
S´échapper du grand manteau tout blanc
Comme une enfant elle a vu
S´échapper quelques gouttes de sang
Moi, je porte sans complexe
Des bas rouges et des chaussettes
C´est la mode
C´est la mode
Je la suis!
Je fais comme les autres filles
Je me promène en blue-jeans
C´est la mode
C´est la mode
Je la suis!
Dans les magazines
Au fil des saisons,
Je vois autant de modèles
Que j´entends, que j´entends de chansons
Acheter tous les gadgets
Et ne voyager qu´en jet
C´est la mode
C´est la mode
Je la suis!
Il m´a invitée ce soir,
Comment faire?
Comment vais-je m´habiller?
Car je ne voudrais pas lui déplaire
Des boucles d´oreilles en verre
Un fourreau de jersey clair
C´est la mode
C´est la mode
Je la suis!
Cheveux bruns ou cheveux blonds
Une frange sur le front
C´est la mode
C´est la mode
Je la suis!
C´est la mode
C´est la mode
Je la suis!
C'était tremblant, c'était troublant,
C'était vêtu d'un drap tout blanc,
Ça présentait tous les symptômes,
Tous les dehors de la vision,
Les faux airs de l'apparition,
En un mot, c'était un fantôme !
A sa manière d'avancer,
A sa façon de balancer
Les hanches quelque peu convexes,
Je compris que j'avais affaire
A quelqu'un du genr' que j'prefère :
A un fantôme du beau sexe.
" Je suis un p'tit poucet perdu,
Me dit-ell', d'un' voix morfondue,
Un pauvre fantôme en déroute.
Plus de trace des feux follets,
Plus de trace des osselets
Dont j'avais jalonné ma route ! "
" Des poèt's sans inspiration
Auront pris -- quelle aberration ! --
Mes feux follets pour des étoiles.
De pauvres chiens de commissaire
Auront croqué -- quelle misère ! --
Mes oss'lets bien garnis de moelle. "
" A l'heure où le coq chantera,
J'aurai bonn' mine avec mon drap
Hein de faux plis et de coutures !
Et dans ce siècle profane où
Les gens ne croient plus guère à nous,
On va crier à l'imposture. "
Moi, qu'un chat perdu fait pleurer,
Pensez si j'eus le c?ur serré
Devant l'embarras du fantôme.
" Venez, dis-je en prenant sa main,
Que je vous montre le chemin,
Que je vous reconduise at home "
L'histoire finirait ici,
Mais la brise, et je l'en r'mercie,
Troussa le drap d'ma cavalière...
Dame, il manquait quelques oss'lets,
Mais le reste, loin d'être laid,
Etait d'un' grâce singulière.
Mon Cupidon, qui avait la
Flèche facile en ce temps-là,
Fit mouche et, le feu sur les tempes,
Je conviai, sournoisement,
La belle à venir un moment
Voir mes icônes, mes estampes...
" Mon cher, dit-ell', vous êtes fou !
J'ai deux mille ans de plus que vous... "
-- Le temps, madam', que nous importe ! --
Mettant le fantôm' sous mon bras,
Bien enveloppé dans son drap,
Vers mes pénates je l'emporte !
Eh bien, messieurs, qu'on se le dis':
Ces belles dames de jadis
Sont de satanées polissonnes,
Plus expertes dans le déduit
Que certain's dames d'aujourd'hui,
Et je ne veux nommer personne !
Au p'tit jour on m'a réveillé,
On secouait mon oreiller
Avec un' fougu' plein' de promesses.
Mais, foin des dédic's de Capoue !
C'était mon père criant : " Debout !
Vains dieux, tu vas manquer la messe ! "
Je l'appelle Canelle
Parc'que son corps est bronzé
Je l'appelle Canelle
Parc'que ses cheveux sont dorés
Je l'appelle Canelle
Parc'que sa peau est sucrée
Si vous voulez savoir
Comment je le sais
C'est parc'que je l'ai goûtée
J'ai un oiseau qui chante
En frétillant des ailes
J'ai un oiseau qui chante
Rien que pour toi ma Canelle
J'ai un oiseau qui chante
Sans jamais se lasser
Si tu veux entendre mon oiseau
Viens chez moi au plus tôt
Aller
Pap pap pa la ta da
Pap pap pa la la
Pap pap pa la ta da...
J'ai emmené Canelle
Dans mon bel appartement
J'ai installé Canelle
Dans mon grand lit tout blanc
J'ai installé Canelle
Dans ma vie pour très longtemps
Si je ne l'ai pas présentée à mes parents
C'est parc'qu'elle n'a que quinze (seize) ans
Je l'appelle Canelle
Parc'que son corps est bronzé
Je l'appelle Canelle
Parc'que ses cheveux sont dorés
Pa la ta pa di tou di da da
Parc'que sa peau est sucrée
Si vous voulez savoir
Comment je le sais
C'est parc'que je l'ai goûtée
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