J'avoue
Si seulement tu m´avais dit la vérité 
Nous ne serions pas sur le point de nous quitter 
J´aurais toujours gardé au fond de moi 
L´amour que j´ai eu peur de perdre tant de fois 
Et que l´on m´a volé 
À présent tu peux t´en aller 
J´aurais voulu alors qu´il était encore temps 
Que tu viennes vers moi un peu comme un enfant 
Tout m´avouer en face, j´aurais compris 
Mais puisque ce sont les autres qui me l´ont dit 
Moi, je veux t´oublier 
À présent, tu peux t´en aller 
Tu peux chercher encore à reprendre ta chance 
Mais il est trop tard pour nous deux 
Rien n´a plus d´importance 
Je t´avais dit qu´il ne fallait pas prendre l´amour comme un jeu 
Tu n´avais pas le droit, nous étions si heureux 
Et toutes tes larmes ne pourront pas 
Me rendre la confiance que j´avais pour toi 
Je ne peux plus t´aimer 
À présent, tu peux t´en aller 
Pourtant je veux quand même te redonner ta chance 
Il est encore temps pour nous deux 
Déjà tout recommence 
Et c´est pourquoi malgré ce que tu m´as fait 
Je veux te donner 
L´amour que tous les autres ont voulu te voler 
Et que tu gardais au fond de toi 
En sachant bien qu´un jour tu reviendras vers moi 
{x2:} 
Pour te faire pardonner 
Et qu´enfin l´on pourrait s´aimer
Sept cent millions de chinois
Et moi, et moi, et moi
Avec ma vie, mon petit chez-moi
Mon mal de tête, mon point au foie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Quatre-vingt millions d'indonésiens
Et moi, et moi, et moi
Avec ma voiture et mon chien
Son Canigou quand il aboie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Trois ou quatre cent millions de noirs
Et moi, et moi, et moi
Qui vais au brunissoir
Au sauna pour perdre du poids
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Trois cent millions de soviétiques
Et moi, et moi, et moi
Avec mes manies et mes tics
Dans mon petit lit en plume d'oie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Cinquante millions de gens imparfaits
Et moi, et moi, et moi
Qui regarde Catherine Langeais
A la télévision chez moi
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Neuf cent millions de crève-la-faim
Et moi, et moi, et moi
Avec mon régime végétarien
Et tout le whisky que je m'envoie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Cinq cent millions de sud-américains
Et moi, et moi, et moi
Je suis tout nu dans mon bain
Avec une fille qui me nettoie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Cinquante millions de vietnamiens
Et moi, et moi, et moi
Le dimanche à la chasse au lapin
Avec mon fusil, je suis le roi
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Cinq cent milliards de petits martiens
Et moi, et moi, et moi
Comme un con de parisien
J'attends mon chèque de fin de mois
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Ce bateau qui part aujourd´hui
Pour les anciennes colonies
Doit faire une escale au pays
Où naquirent Paul et Virginie
J´aimerais partir à son bord
Avec toi, changer de décor
Voir si la mer se fâche encore
Retrouver ses rivages d´or
Reprendre les anciens chemins
Qui montent vers les tamarins
Revivre ce roman d´amour
Quand Paul attendait son retour
{Refrain:}
Pour un jour, une nuit
Redeviens Virginie
Laisse là ta vie
Pour vivre l´amour le plus sage
Pour un jour, pour la vie
Redeviens Virginie
Pärtons tous les deux
Pour vivre l´amour le plus merveilleux 
On connaît la fin du roman
De l´amour de ces deux enfants
Qui avaient grandi tous les deux
Loin des villes et des ambitieux
Alors, toi que j´ai tant aimée,
A force de se déchirer
Ne crois-tu pas qu´il serait temps
De se retrouver comme avant?
J´espère que tu vas revenir
Qu´un jour prochain on va partir
Tout là-bas, vers ce paradis
Où s´aimèrent Paul et Virginie
{au Refrain, x2}
Annie aime les sucettes,
Les sucettes à l'anis.
Les sucettes à l'anis
D'Annie
Donnent à ses baisers
Un goût ani-
Sé. Lorsque le sucre d'orge
Parfumé à l'anis
Coule dans la gorge d'Annie,
Elle est au paradis.
Pour quelques pennies, Annie
A ses sucettes à l'anis.
Elles ont la couleur de ses grands yeux,
La couleur des jours heureux.
Annie aime les sucettes,
Les sucettes à l'anis.
Les sucettes à l'anis
D'Annie
Donnent à ses baisers
Un goût ani-
Sé. Lorsqu'elle n'a sur la langue
Que le petit bâton,
Elle prend ses jambes à son corps
Et retourne au drugstore.
Pour quelques pennies, Annie
A ses sucettes à l'anis.
Elles ont la couleur de ses grands yeux,
La couleur des jours heureux.
Lorsque le sucre d'orge
Parfumé à l'anis
Coule dans la gorge d'Annie,
Elle est au paradis.
		
		
		
		
	
	
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