Hé, regarde un peu, celle qui vient
C´est la plus belle de tout l´ quartier
Et mon plus grand désir c´est d´ lui parler
Elle aguiche mes amis, même les plus petits
Pourtant pour elle j´ n´ai pas l´impression d´exister
Mais tout ceci ne m´empêche pas de penser :
"Cette fille-là, mon vieux
Elle est terrible!"
Hé, regarde un peu, cette voiture
On la dirait vraiment faite pour moi
Et il doit faire bon rouler avec ça
Hélas, lorsque je pense au prix de l´essence
Je perds subitement l´envie de m´ la payer
Mais tout ceci ne m´empêche pas de penser :
"Cette voiture-là, mon vieux
Elle est terrible!"
Attends un peu que je travaille
Quand je pourrai me la payer comptant
J´inviterai la belle fille à monter dedans
La capote baissée sans trop nous presser
Nous descendrons les Champs-Elysées
Et les copains nous voyant passer diront médusés :
"Y a pas à dire, ce gars-là
Il est terrible!"
C´est beau de rouler en rêvant
Voilà que j´arrête ma vieille citron
Et j´ai bonne mine devant la belle maison
De celle que j´aime, les poches à plat
Pourtant si elle m´embrassait rien qu´une fois
Je dirais certainement en parlant de moi :
"Y a pas à dire, ce gars-là
Il est terrible!"
Noyés de bleu sous le ciel grec
Un bateau, deux bateaux,trois bateaux
S'en vont chantant
Griffant le ciel à coups de bec
Un oiseau, deux oiseaux, trois oiseaux
Font du beau temps
Dans les ruelles d'un coup sec
Un volet, deux volets, trois volets
Claquent au vent,
Et faisant une ronde avec
Un enfant, deux enfants, trois enfants
Dansent gaiement.
Mon dieu que j'aime,
Ce port du bout du monde
Que le soleil innonde
De ses reflets dorés
Mon dieu que j'aime,
Sous les bonnets oranges
Tous les visages d'anges
Des enfants du Pirée.
Je rêve aussi d'avoir un jour,
Un enfant, deux enfants, trois enfants
Jouant comme eux
Le long du quai flanent toujours
Un marin, deux marins, trois marins aventureux
De notre amour on se fera
Un amour, dix amours, mille amours
Noyés de bleus
Et nos enfants feront des gars
Que les filles
A leur tour rendront heureux.
Mon dieu que j'aime,
Le pont du bout du monde
Que le soleil innonde
De ses reflets dorés
Mon dieu que j'aime,
Sous les bonnets oranges
Tous les visages d'anges
Des enfants du Pirée.
{Nota: la chanson s'arrête ici dans certaines versions ???}
Quand on parlait de voyages
Vers de fabuleux rivages
Tu disais qu'on les feraient nous aussi,
Oui mais quand on en a eu l'âge
Moi j'ai quitté le village,
Tu m'as dit je t'attendrais toute ma vie
Mais quelques fois,
Les bateaux s'en vont si loin
Que le flot les entrainent
Mais quelques fois,
Les bateaux s'en vont si loin
Que quelques fois
Trop tard ils reviennent.
Après tant et tant d'années
Je t'ai enfin retrouvé
Devant nous le passé vient de surgir
Mais mon dieu comme c'est étrange
Oh mon dieu comme c'est étrange
Nous n'avons soudain plus rien rien à nous dire
Car quelques fois,
Les bateaux s'en vont si loin
Et le flot les entrainent
Car les bateaux quelques fois,
S'en vont si loin
Mais quelques fois
Trop tard ils reviennent
Mais quelques fois
Trop tard ils reviennent.
Je suis pour le communisme
Je suis pour le socialisme
Et pour le capitalisme
Parce que je suis opportuniste
Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu´un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté
Je n´ai pas peur des profiteurs
Ni même des agitateurs
J´fais confiance aux électeurs
Et j´en profite pour faire mon beurre
Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu´un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté
Je suis de tous les partis
Je suis de toutes les partys
Je suis de toutes les cauteries
Je suis le roi des convertis
Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu´un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté
Je crie vive la révolution
Je crie vive les institutions
Je crie vive les manifestations
Je crie vive la collaboration
Non jamais je ne conteste
Ni revendique ni ne proteste
Je ne sais faire qu´un seul geste
Celui de retourner ma veste, de retourner ma veste
Toujours du bon côté
Je l´ai tellement retournée
Qu´ell´ craqu´ de tous côtés
A la prochain´ révolution
Je retourn´ mon pantalon
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