1 - La rencontrant chez des amis
Je lui dis : Mademoiselle
Que faites-vous donc dans la vie
Eh bien répondit-elle
(Refrain)
Je vends des pommes, des poires,
Et des scoubidoubi-ou ah ...
Pommes ? ... (pommes)
Poires ? ... (poires)
Et des Scoubidoubi-ou Ah
Scoubidoubi-ou.
2 - On a dansé toute la nuit
Puis au jour, on est partis
Chez moi... discuter de l'amour
De l'amour... et des fruits ...
3 - Comm' elle se trouvait bien, chez moi,
Aussitôt elle s'installa
Et le soir, en guis' de dîner
Elle me faisait manger.
(Refrain)
4 - Ca n'pouvait pas durer longtemps
Car les fruits, c'est comme l'amour
Faut en user modérément
Sinon... ça joue des tours.
5 - Quand je lui dis : Faut se quitter...
Aussitôt elle s'écria :
Mon pauvre ami, des typ's comm' toi
On en trouv' par milliers ...
(Refrain)
6 - La leçon que j'en ai tirée
Est facile à deviner
Célibatair' vaut mieux rester
Plutôt que de croquer
(Refrain)
(final:)
Scoubidoubi-ou Ah
Scoubidoubi-ou Ah
Scoubidoubi-ou Ah !
Le petit cheval dans le mauvais temps
Qu'il avait donc du courage
C'était un petit cheval blanc
Tous derrière et lui devant
Il n'y avait jamais de beau temps
Dans ce pauvre paysage
Il n'y avait jamais de printemps
Ni derrière ni devant
Mais toujours il était content
Menant les gars du village
A travers la pluie noire des champs
Tous derrière et lui devant
Sa voiture allait poursuivant
Sa belle petite queue sauvage
C'est alors qu'il était content
Tous derrière et lui devant
Mais un jour, dans le mauvais temps
Un jour qu'il était si sage
Il est mort par un éclair blanc
Tous derrière et lui devant
Il est mort sans voir le beau temps
Qu'il avait donc du courage
Il est mort sans voir le printemps
Ni derrière ni devant
Il s´appelait Stewball.
C´était un cheval blanc.
Il était mon idole
Et moi, j´avais dix ans.
Notre pauvre père,
Pour acheter ce pur sang,
Avait mis dans l´affaire
Jusqu´à son dernier franc.
Il avait dans la tête
D´en faire un grand champion
Pour liquider nos dettes
Et payer la maison
Et croyait à sa chance.
Il engagea Stewball
Par un beau dimanche
Au grand prix de St-Paul.
"Je sais, dit mon père,
Que Stewball va gagner."
Mais, après la rivière,
Stewball est tombé.
Quand le vétérinaire,
D´un seul coup, l´acheva,
J´ai vu pleurer mon père
Pour la première fois.
Il s´appelait Stewball.
C´était un cheval blanc.
Il était mon idole
Et moi, j´avais dix ans.
Dis-moi, Céline, les années ont passé
Pourquoi n'as-tu jamais pensé à te marier ?
De tout's mes soeurs qui vivaient ici
Tu es la seule sans mari
Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu as, tu as toujours de beaux yeux
Ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu aurais pu rendre un homme heureux
Dis-moi, Céline, toi qui es notre aînée
Toi qui fus notre mèr', toi qui l'as remplacée
N'as-tu vécu pour nous autrefois
Que sans jamais penser à toi ?
Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu as, tu as toujours de beaux yeux
Ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu aurais pu rendre un homme heureux
Dis-moi, Céline, qu'est il donc devenu
Ce gentil fiancé qu'on n'a jamais revu ?
Est-c' pour ne pas nous abandonner
Que tu l'as laissé s'en aller ?
Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu as, tu as toujours de beaux yeux
Ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu aurais pu rendre un homme heureux
Mais non, Céline, ta vie n'est pas perdue
Nous sommes les enfants que tu n'as jamais eus
Il y a longtemps que je le savais
Et je ne l'oublierai jamais
Ne pleure pas, non, ne pleure pas
Tu as toujours les yeux d'autrefois
Ne pleure pas, non, ne pleure pas
Nous resterons toujours près de toi
Nous resterons toujours près de toi
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